Sous mon arbre, je vivais heureuse
A l'ombre de tes feuilles.
Mais un matin froid d'automne
Mon âme toute entière cria d'indignation.
L'homme arriva et avec sa main de fer
T'arracha, laissant béant et meurtri un trou de terre.
Tu ne connaîtra plus l'hiver
Tu ne verras plus le printemps,
Tu ne sentiras plus le soleil brûlant
Tes feuilles ne se pareront plus d'or,
Seul, immobile et puissant
Que la plaine portait avec orgueil
Comme elle je te pensais éternel.
La foudre glissait sur toi
sans jamais d'ébranler
L'ouragan soufflait, c'est à peine si tes feuilles tremblaient
Tu étais mon ami mais depuis ce matin gris, tu n'est plus que mon souvenir.
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